Cette mesure qui entrera en vigueur dès le 1er janvier prochain concernera trois millions de jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans.
Les députés ont voté à l’unanimité dans la nuit du vendredi à samedi la prise en charge intégrale de la contraception pour les jeunes femmes de 18 à 25 ans. Cette mesure qui entre dans le cadre du projet de budget 2022 de la Sécu coûtera 21 millions d’euros annuels. Le dispositif concernera trois millions de jeunes femmes au total et son entrée en vigueur est prévue dès le 1er janvier prochain. Pour justifier cette mesure, le ministre de la Santé Olivier Véran mis en avant le "recul" de la contraception chez les jeunes femmes. Par ailleurs, "le premier motif c’est le renoncement pour raisons financières", a-t-il poursuivi sur les propos repris par RTL.
Avec l’adoption de la mesure à l’Assemblée nationale, l’Assurance maladie prendra entièrement en charge et en tiers payant les frais nécessaires à la contraception. Dans les détails, les jeunes femmes concernées peuvent bénéficier d’une consultation annuelle avec un médecin ou une sage-femme en plus des examens biologiques afférents. Seront également pris en charge les contraceptifs comme certaines pilules, les implants contraceptifs, les stérilets, les diaphragmes et la contraception d’urgence hormonale. La députée ex-LREM Albane Gaillot a défendu l’extension de cette prise en charge à toutes les contraceptions possibles, dont le préservatif féminin, l’anneau vaginal ou les spermicides, mais son initiative n’a pas abouti. En revanche, les députés ont prévu un rapport du gouvernement au Parlement sur les moyens à mettre en œuvre pour le développement de la contraception masculine.
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