Le ministre de l’Intérieur a été entendu par la commission d’enquête chargé d’éclairer les possibles dysfonctionnements de la justice ce jeudi 2 juillet. Christophe Castaner est revenu sur les remontées d’informations dans les affaires dites sensibles.
C’est au tour de Christophe Castaner. Le ministre de l’Intérieur a été entendu par la commission d’enquête chargée d’éclairer les possibles dysfonctionnements de la justice ce jeudi 2 juillet. Il a débuté sa prise de parole par une confidence. "Par nature, fonction, éthique et culture, je suis profondément attaché non seulement comme ministre, mais évidemment aussi comme citoyen soucieux à l’impartialité de la justice et au respect des commissions d’enquêtes", a-t-il déclaré. Il a insisté sur l’Indépendance de la justice comme étant un principe constitutionnel, un fondement de l’État de droit, mais aussi une garantie puissante pour le bon fonctionnement de la démocratie française.
Christophe Castaner a souligné l’importance de la complémentarité entre la police et le pouvoir judiciaire. Pour faire le point sur la position de ses éléments, le ministre de l’Intérieur a expliqué qu’ils disposent des informations sur un événement ou des affaires ayant un retentissement médiatique, mais aussi sur un incident de sécurité civile grave ou sensible. Ils sont également au courant d’une arrestation, d’un accident particulier ou d’affrontements entre bandes. Et très souvent, ils ont des données quantitatives qui peuvent être communiquées à propos de manifestations d’envergure : le nombre d’interpellations ou de gardes à vue. Un retour sur les suites judiciaires peut également être remis entre leurs mains. "En revanche, je n’ai jamais la fiche des personnes mises en cause dans les procédures et je n’ai aucun élément ou document lié à une enquête.", a souligné le locataire de la place Beauvau sur le récit du journal Le Figaro.
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