Cette mesure qui faisait partie des promesses de campagne de Valérie Pécresse a été soutenue par le Rassemblement national, mais critiquée par la gauche.
Les députés ont voté, vendredi, par 154 voix contre 55, la possibilité pour les entreprises de racheter aux salariés les jours de RTT qu’ils n’ont pas pris. Ce rachat est exonéré d’impôts et de cotisations. Avec l’adoption de cette mesure, le gouvernement a répondu favorablement à une requête de la droite d’inclure une promesse de sa candidate à la présidentielle Valérie Pécresse. Pour rappel, les salariés dont le temps de travail est supérieur à 35 heures par semaine bénéficient de journées ou de demi-journées de repos grâce au dispositif de Réduction du temps de travail (RTT). Celles-ci disparaissent actuellement si elles ne sont pas prises. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a demandé que le plafond de la mesure soit fixé à 7 500 euros.
Le groupe Les Républicains a d’abord déposé une série d’amendements pour "mieux récompenser le travail et le mérite et d’augmenter les salaires nets des Français", rapporte BFMTV. La majorité présidentielle, par l’intermédiaire de Marc Ferracci (LREM), a ensuite proposé son propre amendement pour que la mesure soit limitée dans le temps, entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2023. Cette limite dans le temps "doit permettre une réflexion et une concertation sur un dispositif encore plus ambitieux", a-t-il justifié. LR a dès lors déposé "un amendement de repli" pour suivre cette requête de la majorité.
Le Rassemblement national a dit "oui sans hésitation" à la mesure, a affirmé Laurent Jacobelli. En revanche, les élus à gauche ont fait part de leur mécontentement. "Encore un moyen de contourner les augmentations de salaire", a lâché le communiste Jean-Marc Tellier.
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