Une femme dans la trentaine a été interpellée à Nîmes dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty. Elle aurait été en contact avec l’auteur de l’attaque quelques jours avant.
Pour rappel, Samuel Paty, un professeur de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), avait été sauvagement tué en octobre 2020, près de son collège. Il avait été décapité par Abdoullakh Anzorov, qui lui reprochait d’avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves lors d’un cours sur la liberté d’expression.
Dans la matinée de mardi 22 juin, une femme de 33 ans a été interpellée à Nîmes dans l’enquête sur l’assassinat de l’enseignant, selon des sources judiciaires, confirmant une information relayée par Europe1. La trentenaire a été placée en garde à vue, qui pourrait durer jusqu’à 96 heures.
La jeune femme aurait été en relation avec le tueur, un réfugié d’origine tchétchène abattu peu après par les policiers, quelques jours avant les faits. A l’issue de sa garde à vue, la trentenaire pourrait être mise en examen dans le cadre de l’instruction ouverte pour "complicité d’assassinat terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste".
Au total, quatorze personnes, dont des collégiens, sont mis en examen dans cette affaire. Accusés d’avoir permis à Abdoullakh Anzorov d’identifier M. Paty, cinq d’entre eux sont poursuivis pour "complicité d’assassinat terroriste".