Ce mercredi, sept personnes dont deux mineurs sont présentées à un juge antiterroriste.
Cela en vue de l’ouverture d’une information judiciaire et d’éventuelles mises en examen après l’assassinat vendredi du professeur Samuel Paty.
Parmi elles, figure le parent d’élève qui a lancé la mobilisation contre le professeur après deux cours sur la liberté d’expression dispensés par Samuel Paty les 5 et 6 octobre dans son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).
Les enquêteurs antiterroristes, s’intéressent notamment à des messages échangés sur WhatsApp entre ce père de famille et l’assaillant, Abdoullakh Anzorov.
Le sulfureux militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, sera également présenté à un juge. Tout comme trois amis de l’assaillant, qui s’étaient livrés spontanément au commissariat d’Evreux.
Egalement déférés, deux mineurs soupçonnés d’avoir reçu de l’argent de l’assaillant en échange de renseignements sur la victime.
Les gardes à vue de neuf autres personnes ont en revanche été levées mardi soir.
Parmi ces personnes figurent trois collégiens, les parents, le grand-père et le petit frère du meurtrier, mais aussi la compagne d’Abdelhakim Sefrioui, ainsi qu’un homme déjà condamné pour terrorisme et qui a été en contact avec l’assaillant.