En octobre 2020, la collégienne avait accusé Samuel Paty d’islamophobie. L’adolescente a cependant avoué un mensonge, selon son avocat.
Le professeur Samuel Paty a été assassiné après un cours sur la liberté d’expression, montrant une caricature du prophète Mahomet nu. Avant de présenter cette dernière, il aurait demandé aux élèves musulmans qui le souhaitaient de fermer les yeux.
Une élève de Mr Paty avait pourtant raconté à son père que l’enseignant lui avait demandé de quitter la classe parce qu’elle était musulmane. Accusant son prof d’islamophobie, elle lui reprochait d’avoir diffusé une image à caractère pornographique.
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Le père de la jeune fille en avait fait une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux. Il s’avère cependant que ce n’était qu’un mensonge.
L’adolescente a reconnu avoir menti, selon son avocat Me Mbeko Tabula à nos confrères de Franceinfo. Elle avait accusé Samuel Paty de l’avoir exclue de son cours alors qu’elle n’était même pas présente.
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La collégienne "a été poussée par des camarades de classe à rapporter ce qu’ils ont vu alors qu’elle était absente", a expliqué Me Mbeko Tabula.
Elle aurait donc juste rapporté ce qui s’est passé en faisant référence à ce qui lui a été raconté, mais "n’avait pas d’intention néfaste". "Jamais elle n’aurait pu s’imaginer que les choses allaient dégénérer de cette manière", poursuit son avocat.
Notre dossier sur l’assassinat de Samuel Paty.