Illustration - Levine-Roberts/Sipa USA/SIPA
Une initiative visant à bannir l’aspartame a vu le jour le mardi 4 février, en raison de son possible lien avec le cancer selon l’OMS. Cette demande est soutenue par l’ONG Foodwatch, la Ligue contre le cancer et l’application Yuka.
Une pétition a été lancée le 4 février pour exiger l’interdiction de l’aspartame en Europe. Portée par une ONG, une association de lutte contre le cancer et une application spécialisée en nutrition, elle cible cet édulcorant artificiel présent dans de nombreux produits allégés. Certains chewing-gums, yaourts 0 %, sodas sans sucre, et autres boissons énergisantes contiennent cet additif, autorisé en France depuis 1988. Son éventuelle nocivité pour la santé alimente les débats, notamment depuis que des experts ont évoqué un lien possible avec certaines maladies. La pétition, diffusée dans plusieurs pays européens, vise à pousser les institutions à renforcer la réglementation et limiter son usage. Déjà en 2023, l’OMS avait dit que ce produit "peut-être cancérogène pour l’homme", rapportent les médias français comme TF1Info.
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Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer, insiste sur la nécessité de bannir l’aspartame pour éviter un risque sanitaire évitable. Cet édulcorant, suspecté d’être cancérigène, est également associé à des problèmes de santé comme le diabète et les accouchements prématurés. Bien que l’Agence européenne de sécurité des aliments ait validé son utilisation en 2013, des interrogations subsistent sur l’influence de l’industrie agroalimentaire dans cette décision. Cette mobilisation rappelle une précédente action contre les nitrites, qui avait poussé certains fabricants à revoir leurs compositions. L’objectif reste le même : protéger la santé publique en agissant avant qu’il ne soit trop tard.
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