À l’approche des fêtes de fin d’année, la recherche du cadeau idéal s’intensifie, mais cette période festive est aussi une aubaine pour les arnaqueurs en ligne. Une découverte inquiétante a mis en lumière l’utilisation de l’intelligence artificielle pour tromper les consommateurs.
Les arnaques exploitant l’intelligence artificielle ont augmenté ces derniers temps. Alors que de plus en plus de livres générés par des modèles de langage comme ChatGPT inondent les rayons virtuels d’Amazon, des individus malveillants redoublent d’ingéniosité à l’approche des fêtes de fin d’année. Le journaliste Ulysse Thevenon a mis en lumière CCMOM, un site de vente en ligne de vêtements factices, dont les images de produits sont créées par une IA, rapporte le site d’information Phonandroid.
J’ai découvert une arnaque d’un nouveau genre.
Les escrocs utilisent désormais l’intelligence artificielle pour générer des images de faux produits.
Les vêtements que vous voyez ici n’existent pas, tout comme les personnes qui les portent.
👇 pic.twitter.com/ADU9ZLnLrt— Ulysse Thevenon (@ulyssethevenon) November 6, 2023
La première page du site présente des pulls et des manteaux pour enfants arborant des couleurs vives et des motifs en relief. Les images sont visuellement séduisantes, mais les tarifs affichés semblent anormalement bas pour des pièces aussi originales, dont la conception est apparemment complexe. En plus, les enfants portant ces vêtements sont étranges. En effet, ni les vêtements ni les modèles ne sont réels. D’après les médias, ils ont été créés de toute pièce par l’intelligence artificielle via le programme Midjourney.
Le site CCMOM figure dans la base de données du site Signal-Arnaques. Pour ceux qui ont pris la décision de passer commande malgré les mises en garde, la réalité est décevante. Ils reçoivent des articles de qualité médiocre, loin de la promesse d’effets 3D. Bien que la politique de retour de la plateforme prétende que les clients insatisfaits peuvent demander un remboursement, les témoignages partagés sur les réseaux sociaux révèlent une autre histoire. Dans la pratique, les clients se verraient plutôt attribuer des bons d’achat.