Une menace plane sur les amateurs de courrier traditionnel : la prolifération de faux timbres. Alors que les tarifs postaux sont sur le point de connaître une hausse, ces contrefaçons à bas prix pourraient tenter de nombreux consommateurs.
Les fêtes de fin d’année approchent et avec elles, l’envie d’envoyer des cartes postales ou des petits mots doux.
Ces derniers mois, les douanes ont saisi plus de 100 000 timbres contrefaits. Ces faux, fabriqués en Asie et vendus bien en dessous du prix du marché, portent le logo officiel de La Poste, mais n’ont rien à voir avec l’entreprise. En effet, tous les timbres officiels sont produits en France, à Boulazac. Pour éviter de tomber dans le piège, il est essentiel d’acheter ses timbres dans les bureaux de poste ou chez les revendeurs agréés.
Cette fraude porte préjudice à plusieurs acteurs. La Poste subit un manque à gagner important et voit sa marque usurpée. En optant pour des faux timbres, les utilisateurs risquent de ne pas voir leur courrier distribué et peuvent être poursuivis. Le marché de la philatélie est également touché par ces contrefaçons qui dévaluent les collections.
La multiplication de ces contrefaçons s’explique en partie par la hausse des tarifs postaux prévue pour le 1er janvier prochain. Pour les particuliers, l’augmentation sera de 10 centimes pour une lettre verte simple et de 10 centimes également pour une lettre verte suivie. Face à ces coûts revus à la hausse, certains pourraient être tentés d’essayer des solutions moins coûteuses, mais illégales.