L’Elysée a fait savoir que la France allait accueillir 60 des 255 migrants secourus en mer et pris en charge par Malte.
Deux mois après avoir suscité une crise diplomatique, le navire Aquarius recherchait de nouveau, mardi 14 août, un port d’accueil en Méditerranée. Le Premier ministre maltais, Joseph Muscat, a donné son feu vert pour laisser accoster le bateau et ses 141 migrants. Ces derniers seront répartis dans cinq pays européens.
L’Espagne, le Portugal, le Luxembourg, l’Allemagne et la France vont ainsi accueillir chacun une partie de ces migrants. L’Élysée a annoncé que 60 d’entre eux seront pris en charge par des fonctionnaires de l’Ofpra, l’organisme chargé de l’asile en France, qui doivent se rendre sur place. Ils auront pour mission d’identifier les réfugiés susceptibles d’être accueillis en France.
"La décision a été prise une nouvelle fois dans un contexte d’urgence humanitaire", écrit l’Elysée dans un communiqué. Emmanuel Macron a salué l’accord "de coopération européenne sur une initiative franco-maltaise". L’exécutif souhaite "proposer dans les prochaines semaines un mécanisme pérenne" pour "éviter les crises à répétition".
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, avait aussi annoncé accueillir 60 des 141 personnes à bord du navire. Le Portugal en accueillera 30 sur son territoire.