Selon un projet de loi consulté par "Le Parisien", toutes les applications d’aide à la conduite ne pourront prochainement plus signaler la présence des barrages des forces de l’ordre.
Les applications d’aide à la conduite telle que Waze ou Coyote ne pourront bientôt plus voir les barrages de police ou de gendarmerie. Selon Le Parisien, un projet de loi a été soumis pour avis au Conseil d’État, avant une présentation en Conseil des ministres au mois de décembre. L’objectif est de maintenir l’effet de surprise, notamment en cas de recherche de malfaiteurs, d’opérations antiterroristes ou contrôle de stupéfiants et d’alcoolémie.
D’après cette loi, les opérateurs seront tenus "d’occulter pendant une durée déterminée", allant de trois à 24 heures, la rediffusion du signalement d’un usager, qui informe les autres conducteurs de la présence d’un barrage des forces de l’ordre. En cas de refus, ils seront exposés à deux ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 30 000 euros.
Le syndicat de police Alliance a estimé que cette mesure présente un intérêt majeur pour lutter contre la criminalité ou de graves infractions routières.
Le secrétaire national adjoint du syndicat a en effet rappelé qu’actuellement les trafiquants de drogue usent de ces applications afin d’éviter les contrôles de police quand ils font un transport de drogue à très vive allure ou un "go-fast".
La présidente de la Ligue contre la violence routière souhaite que ce projet de loi soit appliqué à tous les contrôles des forces de l’ordre.
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(Sources : europe1.fr/lefigaro.fr)