De nombreux syndicats dont la CGT et FO ont lancé un appel pour une journée de mobilisation en guise de protestation contre politique sociale "idéologique" du gouvernement.
Les organisations de salariés CGT (Confédération générale du travail) et FO (Force ouvrière), l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) et l’Union nationale lycéenne (UNL) ont appelé à faire du 9 octobre "une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne" contre la politique sociale du gouvernement. Ces syndicats ont pris cette décision à l’issue d’une réunion au siège de FO.
Le principe a été approuvé par l’union syndicale Solidaires mais selon un communiqué commun, la date du 9 octobre doit être validée "lors de son instance nationale la semaine prochaine".
Les leaders syndicaux et patronaux défilent à Matignon pour rencontrer Edouard Philippe, Muriel Pénicaud (Travail) et Agnès Buzyn (Santé). La CFTC et la CGT n’ont pas hésité à exprimé leurs inquiétudes à l’issu de leur entretien avec le premier ministre mercredi, pour parler des chantiers potentiellement explosifs de l’automne.
Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT a été le premier reçu. Il s’est indigné : "Rien n’a changé ! On nous convoque pour nous expliquer ce qu’on va faire cette année (...) et puis on nous dit "de toute façon on fera ce qu’on voudra"".
Neuf organisations de retraités affiliées à la CGT, FO, à la FSU, Solidaires, à la CGC ou encore à la CFTC avaient déjà décidé de faire du 9 octobre une journée de protestation contre une revalorisation des pensions estimées trop faible.
L’intersyndicale estime que "les plus faibles, les précaires et les plus démunis" seront fragilisés par "la sous-indexation des pensions de retraite et des allocations familiales ou logement par rapport à l’inflation" annoncée récemment par le gouvernement.