Dans une vidéo publiée mardi soir sur sa chaîne Youtube, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon dénonce une "ambiance" politico-médiatique "pourrie" en évoquant l’antisémitisme en France.
Dans une vidéo publiée mardi soir sur sa chaîne YouTube, Jean-Luc Mélenchon a exprimé son mécontentement face aux accusations d’antisémitisme adressées à son mouvement. Selon le chef de file de La France insoumise (LFI), "toute opposition à la politique de Benjamin Netanyahou est immédiatement qualifiée d’antisémitisme". Le leader insoumis a dénoncé une "ambiance" politico-médiatique qu’il juge "pourrie". Un an après la grande marche contre l’antisémitisme, lancée après l’attaque terroriste du 7 octobre, Jean-Luc Mélenchon revient sur les critiques souvent dirigées contre LFI, notamment sur des supposées ambiguïtés à l’égard du Hamas. Dans sa vidéo, il évoque un "écosystème néfaste" visant, selon lui, à déstabiliser son mouvement.
Jean-Luc Mélenchon s’en prend également à Bruno Retailleau, qu’il charge de viser les parlementaires LFI pour "les accuser d’antisémitisme". Cette déclaration fait suite à une controverse autour d’un tweet de Marie Mesmeur, députée LFI, qui semblait justifier une récente agression de supporters du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam. Ce message a suscité une large indignation politique, y compris à gauche, et a conduit le ministre de l’Intérieur à saisir le procureur pour "apologie de crime", rapporte Le Figaro.
Face à une montée d’actes antisémites en France, Jean-Luc Mélenchon a également exprimé son inquiétude pour la sécurité des membres de son mouvement. Il a affirmé que plusieurs d’entre eux ont été victimes de harcèlement et de menaces de mort. Aymeric Caron, Thomas Portes et Louis Boyard seraient particulièrement ciblés. Il demande à ses partisans de ne pas contribuer à cette "ambiance" et souligne que les députés Insoumis restent mesurés dans leurs prises de parole sur les questions du Proche-Orient.
Lire toute l’actualité sur la société en France