La Martinique, la Guadeloupe, et Saint-Martin connaissent actuellement un important mouvement social, né du refus de l’obligation vaccinale pour soignants et pompiers… Un mouvement qui s’est étendu à des revendications sociales et politiques.
Le jeudi 02 décembre à Saint-Martin, petite île dépendante de la Guadeloupe, des rixes ont opposé la gendarmerie à plusieurs manifestants au niveau de Sandy Ground et de la Baie Nettlé. Dans les affrontements, un gendarme a été blessé.
À l’entrée de la Baie Nettlé, dans des propos rapportés par les médias français comme France 24, la gendarmerie a fait savoir : "nous avons essuyé trois salves de tirs dans notre direction". L’un d’eux a reçu une balle, qui a traversé sa jambe gauche pour se loger dans la droite. Son pronostic vital n’est pas engagé.
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Serge Gouteyron, Mr le préfet, a indiqué la mise en place dès la soirée du jeudi, et au moins pour 24 heures, d’un couvre-feu à Sandy Ground, de 21h à 5h, et l’arrivée de "renforts humains, de matériels et d’unités spéciales". "Certains profitent de la situation pour commettre des braquages à main armée", a-t-il déploré.
Du côté de la Guadeloupe, "compte tenu de la poursuite des troubles à l’ordre public dans certaines communes avec notamment l’interpellation d’individus armés", le préfet Alexandre Rochatte a annoncé "la prorogation du couvre-feu" entre 18h00 et 5h00 jusqu’au 7 décembre à 5h, sur 21 communes, dont Pointe-à-Pitre.
Même décision de prolongation du couvre-feu en Martinique, jusqu’au 4 décembre à 5h00.
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