Des mouvements sociaux ont été récemment constatés en Guadeloupe et en Martinique. Des renforts militaires y ont été renvoyés pour rétablir l’ordre public.
Depuis plus de 2 semaines, la Guadeloupe et la Martinique ont été touchées par des mouvements sociaux, contestant notamment l’obligation vaccinale. Face aux violences ciblant les forces de l’ordre, des renforts ont été envoyés sur place, rappelle 20 Minutes.
Mercredi 1er décembre, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que le rétablissement de l’ordre public sur les deux îles, "progresse fortement". "Cette situation résulte de l’envoi de 5 UFM (Unités de force mobile) pour chacune des deux îles et du renfort des unités d’élite du Raid et du GIGN" a-t-il indiqué lors de la séance de questions au gouvernement du Sénat.
Selon G. Darmanin, une cinquantaine de policiers et de gendarmes ont été blessés, dont un grièvement, et plus de 150 personnes sont interpellées, mais l’ordre républicain a été affirmé. Toutefois, la préfecture de Guadeloupe a fait état de quelques tentatives d’installation de barrages, mais ils ont été dégagés à l’exception de Petit-Canal. Elle a également souligné l’arrestation de trois personnes durant la nuit, saluant ainsi, la "réouverture progressive des routes".
Des habitants ont par ailleurs, témoigné que la circulation était quasiment dégagée mercredi après-midi entre Pointe-à-Pitre et la ville de Basse-Terre. Cependant, la situation reste très délicate, ainsi, la Conférence de la santé et de l’autonomie (CSA) de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy a ainsi appelé à un retour au calme. Cette instance de concertation sanitaire a souligné que les patients ne peuvent plus attendre pour se faire soigner.
L’intervention des forces de l’ordre a permis de lever le barrage à un rond-point stratégique dans le port de Fort-de-France, en Martinique, selon la préfecture. Cette accalmie, ressentie depuis lundi, s’est poursuivie après la courte visite du ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu.
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