Mardi 7 novembre, un "bonus réparation" pour les vêtements et les chaussures a été introduit à Paris, sur le modèle de celui déjà en place pour l’électroménager. Ce système permettra aux consommateurs de profiter de réductions lorsqu’ils font réparer leurs articles par des professionnels agréés.
Le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, a salué ce dispositif, soulignant qu’il était "bon" pour l’environnement et également pour le pouvoir d’achat. Elsa Chassagnette de Refashion, l’éco-organisme en charge du Fonds Réparation et de l’accompagnement de l’industrie vers une économie plus circulaire, a précisé que le linge de maison et la lingerie ne sont pas inclus dans les catégories éligibles au "bonus réparation", rapportent les médias français comme Le Monde.
En pratique, les consommateurs auront la possibilité de déposer leurs vêtements et chaussures chez l’un des 600 réparateurs agréés situés sur l’ensemble du territoire, dont la liste sera disponible sur le site bonusreparation.fr. Une réduction sera ensuite appliquée automatiquement sur le coût de la réparation, par exemple, 7 € pour la réparation d’un trou, accroc ou déchirure sur un vêtement, ou encore 25 € pour la réparation de la semelle de chaussures en cuir.
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Les bonus peuvent être cumulés sur un même article à réparer, avec une limite fixée à 60 % du coût total de la réparation, comme indiqué dans le communiqué de presse. Chaque consommateur est libre d’apporter autant d’articles à réparer qu’il le souhaite. Cependant, il est important de noter que les réparations sont autorisées, mais les simples retouches ne sont pas prises en compte, comme l’a souligné Mme Chassagnette.
Le Fonds Réparation dispose d’un budget de 154 millions € alloués sur la période de 2023 à 2028, et ces fonds proviennent de sources privées.
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