L’Agence nationale du médicament (ANSM) a recommandé le retrait de certains stérilets des marques Ancora et Novaplus.
En raison notamment d’un risque d’expulsion spontanée, certains stérilets des marques Ancora et Novaplus doivent être retirés préventivement, "sans urgence". Cette recommandation a été annoncée par l’Agence nationale du médicament (ANSM) mardi 27 juillet.
Comme le note le journal Le Figaro, ces deux produits du fabricant espagnol Eurogine, ont été déjà suspendus depuis novembre 2019. L’agence a précisé que 40 000 femmes en France, porteuses de stérilets sont concernées par cette décision. Ils sont essentiellement posés en 2017 et en 2018, et jusqu’en mars 2019.
Thierry Thomas, directeur adjoint chargé des dispositifs médicaux de l’ANSM, a indiqué qu’il s’agit d’une mesure de précaution, sans urgence, à prévoir lors de "la prochaine consultation avec son gynécologue, son médecin généraliste ou sa sage-femme". Toutefois, en cas de signes évocateurs d’expulsion comme (douleurs abdominales, saignements hors règles, fil de traction absent ou trop long, douleur lors des rapports sexuels...), les femmes doivent avoir "le réflexe d’aller consulter immédiatement".
En l’absence de stabilité, le principal risque est la non-efficacité du stérilet comme moyen de contraception, pouvant entraîner ainsi, des grossesses non désirées. Effectivement, l’ANSM a expliqué que de nombreux signalements notamment de grossesse ou d’expulsion spontanée continuent d’être rapportés à l’agence concernant des modèles Ancora ou Novaplus, qui ont été posés jusqu’en mars 2019. Désormais, l’agence recommande de faire retirer les dispositifs intra-utérins (DIU) concernés sans attendre trois ans.
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