Bien que sept incidents indésirables liés au vaccin contre le papillomavirus aient été enregistrés depuis le lancement de la campagne nationale auprès des élèves de cinquième, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé se veut rassurante. Elle a affirmé qu’aucun nouveau risque n’a été rapporté à ce jour.
Dans le cadre de la vaste campagne nationale de vaccination contre le papillomavirus menée dans les collèges en France, plus de 20 000 élèves de 5e ont reçu leur dose. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a mis en place un système de surveillance renforcée en collaboration avec les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV). Ces derniers sont spécifiquement mobilisés pour collecter et examiner les déclarations d’effets indésirables liés à l’utilisation du vaccin Gardasil 9.
D’après le rapport de surveillance des vaccins HPV de l’ANSM, sept incidents indésirables ont été signalés suite à des vaccinations avec le Gardasil 9 entre le 14 septembre et fin octobre. Quatre d’entre eux sont liés à "une vaccination effectuée dans le cadre de la campagne". Le communiqué précise que parmi les sept cas, trois ont été classés comme graves, impliquant des réactions sévères comme des malaises ou des réactions allergiques. Un adolescent est malheureusement décédé après "un traumatisme crânien consécutif à un malaise avec perte de conscience".
L’ANSM a souligné que ces incidents restent toutefois minoritaires. Dans un communiqué publié vendredi, l’agence a assuré qu’aucun nouveau risque lié au vaccin n’a été identifié. D’après le premier bilan de la campagne de vaccination nationale des élèves de 5e au sein des collèges, "les données sont rassurantes, car elles sont conformes au profil de sécurité du vaccin", rapportent nos confrères de France Bleu.
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