Dans l’enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 par le gouvernement, l’ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avait été mise en examen par la Cour de justice de la République pour mise en danger de la vie d’autrui.
Depuis septembre 2021, Agnès Buzyn était poursuivie devant la Cour de Justice de la République pour mise en danger de la vie d’autrui alors qu’elle était ministre de la Santé. Il lui était reproché de ne pas avoir pris de mesures suffisantes face à l’épidémie de coronavirus en 2020. A l’époque, elle jugeait "totalement inutile" le port de masque pour les non contaminés. Elle était critiquée pour son manque de réaction. "Il n’y a pas eu un expert qui disait que c’était grave", s’était cependant défendu l’ancienne ministre sur le plateau de C à Vous en octobre 2022.
Vendredi 20 janvier, la Cour de cassation a annulé la mise en examen de Mme Buzyn pour sa gestion de la crise de Covid-19 en France. La justice estime que ce délit ne pouvait être reproché à l’ancienne ministre que "si une loi ou un règlement lui impose une obligation particulière de prudence ou de sécurité", selon la plus haute juridiction française dans un communiqué. "Or, aucun des textes auxquels s’est référé la commission d’instruction pour mettre en examen l’ancienne ministre de la santé ne prévoit d’obligation particulière de prudence ou de sécurité".
Agnès Buzyn n’est cependant pas totalement tirée d’affaire. A la suite de cette décision de la Cour de cassation, elle est automatiquement placée sous le statut de "témoin assisté", selon le communiqué. Ce qui signifie qu’aucune infraction ne lui est directement reprochée, mais elle reste mise en cause. La plus haute juridiction française souligne qu’en l’état, l’ancienne ministre "ne peut être renvoyée devant la Cour de Justice de la République pour y être jugée".
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