Anne Genetet, macroniste reconnue à l’Assemblée pour ses contributions en matière de défense et de diplomatie, a été nommée ministre de l’Éducation nationale le 21 septembre. Cette décision suscite de vives réactions chez les syndicats d’enseignants.
Ce dimanche sur BFMTV, Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat SNES-FSU, a déclaré avoir reçu cette annonce avec "beaucoup de colère". Elle a évoqué "une forme de mépris affiché envers l’Éducation nationale". Sophie Vénétitay a continué dans des propos retranscrits sur le site du média : "on a une nouvelle ministre de l’Éducation nationale qui ne connaît pas les dossiers, qui n’a jamais traité ces sujets et qui vraisemblablement a été nommée parce qu’elle a été poussée par Gabriel Attal pour poursuivre la politique du ’choc des savoirs’ qui est pourtant contestée, désavouée dans les urnes".
Pour sa part, Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp, principal syndicat du premier degré a aussi parlé de "colère". Elle voit en la nouvelle ministre un "clone de Gabriel Attal pour continuer la politique engagée".
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Anne Genetet, 61 ans, députée du groupe Ensemble pour la République, va prendre la direction d’un ministère réputé difficile. Peu connue du grand public, elle devra faire face à des défis majeurs, notamment la crise d’attractivité du métier enseignant, avec plus de 3 000 postes vacants aux concours cette année.
Elle a déclaré vouloir s’attaquer à la dévalorisation du métier, à l’isolement des enseignants et à l’importance de la formation continue. Anne Genetet sera également chargée de mettre en œuvre la réforme de la formation initiale des enseignants et de gérer les mesures controversées du ’choc des savoirs’.
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