Dans la soirée du lundi 16 janvier, l’Assemblée nationale a voté à la quasi-unanimité une proposition de loi macroniste pour l’interdiction des ‘colliers de dressage’, à pointes électriques, et étrangleurs sur les chats et les chiens.
Le texte a été adopté en première lecture par 111 voix contre 5 (venant du Rassemblement national), et sera transmis au Sénat. Cette proposition de loi a été portée par la députée Renaissance Corinne Vignon, avec le soutien de la Fondation Brigitte Bardot. ‘Brûlures’, ‘perte de poils’, ‘terreur’, ‘paralysie’, l’élue a dénoncé des "lésions physiques et psychiques" que ces ‘colliers de dressage’ coercitifs provoquent chez les animaux. Pour elle, ils ne sont "pas efficaces et contre-productifs", rapportent les médias nationaux comme Le Figaro.
Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, a tenu à saluer "une avancée en faveur de la lutte contre la maltraitance animale", alors que les "attentes sociétales sont de plus en plus fortes" sur le sujet.
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Le texte a comme objectif d’interdire "l’utilisation sur les chiens et les chats de tout dispositif à décharge électrique, étrangleur sans boucle d’arrêt ou dont les pointes sont tournées vers le corps de l’animal". Les contrevenants risquent une amende administrative de 750 €, pouvant aller jusqu’à 3 750 € s’il y a récidive ou pour les dresseurs professionnels.
La proposition de loi interdira également la vente, la cession onéreuse ou gratuite et la publicité de ces ‘colliers de dressage’. Chaque contrevenant risque d’une amende administrative de 15 000 € pour une personne morale et 3 000 € pour une personne physique.
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