Emmanuel Macron a également parlé de la réforme des retraites lors de son allocution télévisée. Il a notamment souligné que les conditions n’étaient pas réunies pour mener cette réforme.
Emmanuel Macron s’est exprimé sur la réforme des retraites durant son allocution télévisée dans la soirée du mardi 9 novembre. Il a annoncé reporter cette réforme pour l’après 2022, comme le précise HuffPost.
"Les conditions ne sont pas réunies pour relancer aujourd’hui ce chantier", a souligné le chef de l’Etat, puisque la situation sanitaire est en train de se dégrader partout en Europe. Selon ses dires, les organisations syndicales et professionnelles ont unanimement souhaité concentrer les efforts sur le besoin de concorde avec la situation qui prévaut dans le pays.
Malgré cette décision, le président souhaite toujours instaurer cette réforme. Dans son allocution, il a martelé que dès 2022, il faudra prendre des décisions "claires, suivant des principes simples" pour préserver les pensions des retraités et la solidarité entre les générations.
Emmanuel Macron n’a donné aucune date précise, mais il a tout de même exposé ses visions. Cela consiste à travailler plus longtemps en repoussant l’âge légal, aller vers un système plus juste en supprimant les régimes spéciaux. Il faudra également faire en sorte qu’au terme d’une carrière complète, aucune pension ne soit inférieure à 1 000 euros. Pour l’actuel locataire de l’Elysée, il faut aller vers plus de liberté en permettant de partir en retraite progressivement.
Il a également évoqué la possibilité d’accumuler des droits plus rapidement et d’encourager le travail au-delà de l’âge légal aussi pour celles et ceux qui en ont envie.
La modification du système des retraites est un impératif pour le gouvernement. Effectivement, Jean Castex a souligné en septembre que pour tous régimes confondus, le déficit attendu devrait atteindre cette année, huit milliards d’euros et très vraisemblablement 11 milliards à l’horizon de 2030, selon le COR (Conseil d’orientation des retraites).
> A lire aussi : Après l’allocution d’E. Macron, l’opposition dénonce "un discours de campagne"