L’erreur concerne les personnes ayant été en chômage partiel ou en congé de maternité. La ministre du travail a promis de "corriger" ce problème.
L’Unédic a effectué des simulations sur les conséquences de la réforme de l’assurance-chômage, qui doit entrer en vigueur au 1er juillet. Dans le cadre de cette réforme du gouvernement, les personnes ayant été en chômage partiel ou en congé de maternité seraient clairement défavorisées, selon cet organisme paritaire chargé de la gestion de l’assurance chômage en France.
Ce souci a été constaté en étudiant les cas de deux salariés avec les mêmes périodes d’emploi et des rémunérations égales, mais dont l’un aurait été placé en chômage partiel. Ce dernier se retrouverait avec une allocation mensuelle réduite d’un tiers par rapport à celle de l’autre salarié.
Invitée sur CNews, jeudi 15 avril, la ministre du travail a reconnu un "problème" dans le calcul des allocations lié à la réforme de l’assurance-chômage concernant les personnes ayant été en chômage partiel ou en congé maternité. Elisabeth Borne a affirmé avoir demandé à son équipe de prendre contact avec l’Unédic "pour qu’on règle ce problème".
Le fait d’être en activité partielle n’est pas un choix, donc nul ne doit être pénalisé, a indiqué la ministre. "Il y a un effet qui ne correspond pas à ce qu’on souhaite faire donc on va le corriger", a-t-elle promis.
Toute l’actualité à retrouver sur Linfo.re