Si Air France compte désigner un dirigeant d’origine canadienne à la tête de la compagnie jeudi, les neuf syndicats d’Air France ont, quant à eux, montré leur opposition.
C’est la probable nomination de Ben Smith, ressortissant canadien, qui est à l’origine des remous de l’intersyndicale d’Air France, rassemblant la CGT, FO, SUD, SNPNC, Unsa-PNC, CFTC, SNGAF, SNPL, Alter (seul le Spaf manque à l’appel).
"Il est inconcevable de nommer un dirigeant étranger à la tête d’Air France", selon neuf syndicats de la compagnie.
L’intersyndicale a indiqué que le candidat successeur de Jean-Marc Janaillac, ancien PDG de la compagnie nationale, doit avoir une connaissance du modèle social français, mais surtout défend les intérêts de la compagnie.
À la suite d’un conseil d’administration (CA) d’Air France-KLM, la nomination du numéro 2 d’Air Canada est prévue jeudi après-midi.
"Il semblerait que le sort d’Air France doive être scellé en catimini lors d’un CA extraordinaire ’par téléphone’ qui se tiendrait le lendemain du 15 août", a déploré l’intersyndicale.
Cette dernière demande beaucoup plus de transparence pour Air France qui vient de sortir d’une énorme crise. Selon un communiqué, elle se réunira le 27 août afin de déterminer les actions à mener dès la rentrée pour "obtenir la fin du blocage qu’elle dénonce depuis des mois".
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(Source : Europe 1)