Quatre militants associatifs ont été placés en garde à vue pour "aide à l’entrée d’étrangers", à la gendarmerie de Briançon (Hautes-Alpes).
A l’occasion d’une marche de solidarité entre l’Italie et la France le 22 avril, quatre militants ont été placés en garde à vue pour "aide à l’entrée d’étrangers" à la gendarmerie de Briançon (Hautes-Alpes). Il s’agit d’une aide aux migrants "en situation irrégulière sur le territoire français en bande organisée".
Cette marche a été organisée après la mise en place d’un blocage du col de l’Echelle, une frontière située entre la France et l’Italie. Un blocage que des militants identitaires ont mis en place pour couper la route aux migrants. De leur côté, les gendarmes estiment que, lors de cette marche de solidarité, des migrants ont pu franchir la frontière franco-italienne. Ce qui a conduit à leurs interpellations. Les enquêteurs les ont par la suite placés en garde à vue.
>>> Aide aux migrants : le Conseil constitutionnel consacre le "principe de fraternité"
De leur côté, les associations ont décidé d’organiser, mardi, un rassemblement de solidarité devant la gendarmerie de Briançon pour venir en aide aux militants placés en garde à vue.
Les manifestants dénoncent le maintien d’un "délit de solidarité" alors que le principe de fraternité exclut l’aide au franchissement de frontières. Pour rappel, le Conseil constitutionnel a reconnu le "principe de fraternité", le 6 juillet.
Source : lefigaro.fr
>>> Voir notre dossier sur les migrants.