Jacques Witt/SIPA
Ce mercredi 21 février, Gabriel Attal organise une conférence de presse afin de faire le point sur les mesures d’urgence et de dévoiler les contours d’un projet de loi. Pendant ce temps, le milieu agricole intensifie ses revendications en vue de la visite d’Emmanuel Macron au Salon de l’Agriculture, prévue ce samedi.
Gabriel Attal fait, ce mercredi, une conférence de presse pour présenter les grandes orientations du projet de loi agricole, posant en avant l’objectif de souveraineté alimentaire et le suivi des mesures gouvernementales. Les négociations commerciales entre producteurs, distributeurs et industriels, ainsi que le respect des lois Egalim, seront également abordés, rapportent les médias nationaux comme L’Obs.
La FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), avec les Jeunes Agriculteurs (JA), attendent avec impatience ces annonces, exprimant des attentes élevées. Cependant, Matignon précise qu’il s’agira simplement d’un point d’étape pour évaluer les 63 chantiers lancés, soulignant que les agriculteurs seront difficilement satisfaits, quel que soit le résultat. La pression sur le gouvernement n’a pas diminué depuis l’appel à lever les blocages après les annonces récentes.
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Dans un contexte où le Rassemblement national est perçu comme le principal acteur politique susceptible de remporter les élections européennes de juin, Gabriel Attal présente ses mesures agricoles dans un cadre politiquement chargé. Il critique le parti rival en le qualifiant de "vautour de la colère agricole", soulignant son manque de cohérence et de bilan concernant les questions agricoles. Le Premier ministre pointe du doigt le positionnement fluctuant du RN sur des sujets clés tels que la Politique agricole commune (PAC), notant que le parti a voté contre en 2019, puis pour en 2021, avant de revenir à une position opposée.
Malgré sa volonté de débattre avec Marine Le Pen sur les questions agricoles, Gabriel Attal exprime son refus catégorique de voir le Salon de l’Agriculture, un événement prisé par tous les acteurs politiques, être utilisé comme un terrain de jeu électoral.
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