Dans l’affaire d’agressions sexuelles, trois femmes ont témoigné publiquement contre Luc Besson qui dément.
Pour la première fois, dans l’affaire d’agressions sexuelles incriminant Luc Besson, trois femmes dont l’actrice Sand Van Roy et deux autres accusatrices sont sorties de l’anonymat pour dénoncer le présumé agresseur. Dans un reportage de la chaîne d’information BFM TV, elles ont témoigné et confié ce qu’elles ont vécu, selon Le Parisien.
« Arrête, tu me fais mal »
A visage découvert, l’actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy, 30 ans a raconté devant la caméra de BFM TV avoir eu au moins quatre relations sexuelles non consenties avec le réalisateur. En montrant des photos d’ecchymose à l’œil et des marques dans le dos, elle a accusé Luc Besson de l’avoir violée à l’Hôtel Bristol, à Paris, le 17 mai 2018. « Je lui ai dit : arrête, tu me fais mal. Il ne s’est pas arrêté, il a vu que je pleurais », a-t-elle raconté très émue.
Dans cette affaire d’agressions sexuelles, neuf femmes ont accusé Luc Besson. L’actrice française Karine Isambert qui a porté ses témoignages dans le reportage de BFM TV en fait partie. Comme toutes les autres, elle a aussi entendu le type de phrase prononcé par l’artiste tel « j’ai besoin de désirer ma comédienne ».
Floutée à l’écran, une étudiante en cinéma en stage dans l’entreprise de Luc Besson a affirmé avoir été victime d’attouchements lors d’un tournage en 2016. « Il m’a pris plusieurs fois dans ses bras, m’a embrassé dans le cou, sur la joue. Il a enfoui son visage dans mes cheveux », a-t-elle confié. « Je n’arrivais pas à refuser, à le repousser » en affirmant que Luc Besson aurait franchi le pallier si le stage ne s’est pas terminé.
Face à toutes ces accusations, l’avocat de Luc Besson a confié que comme tout justiciable, il est présumé innocent. Par ailleurs, le réalisateur a nié l’intégralité des accusations de l’actrice Van Roy dans le cadre de la relation qu’ils ont entretenue pendant deux ans. Ce dossier vient d’être transmis au parquet qui se prononcera pour le classement sans suite ou l’ouverture d’une information judiciaire.