Lundi soir, face aux syndicats de policiers, le Premier ministre Jean Castex a annoncé un durcissement des peines contre les agresseurs de policiers ou de gendarmes.
Hier soir encore, un policier a été victime d’une agression lors d’une intervention. Une femme a asséné un coup de couteau au policier, avant que l’un de ses collègues fasse feu, la blessant mortellement.
Une nouvelle agression après la mort de deux policiers, qui pousse le gouvernement à durcir le ton face aux agresseurs.
Jean Castex a annoncé hier soir un durcissement des peines contre les agresseurs de policiers ou de gendarmes.
Chaque parquet devra désigner un référent responsable de l’amélioration de la réponse pénale lorsque l’agression concerne un policier ou un gendarme.
Le rappel à la loi sera par ailleurs abrogé au bénéfice d’autres formes de réponse pénale, comme les travaux d’intérêt général.
Le Premier ministre a précisé que la peine de sûreté pour les personnes condamnées à perpétuité pour un crime commis contre un policier ou un gendarme serait portée à trente ans.
La peine de sûreté sera portée à trente ans pour les personnes condamnées à la perpétuité pour un crime commis contre un policier ou un gendarme et les réductions de peines seront plus strictement limitées.
Les violences contre les forces de sécurité intérieure seront désormais des délits spécifiques plus durement réprimés et les refus d’obtempérer, trop souvent responsables de meurtres ou de blessures graves, seront punis plus fortement.
Les syndicats avec lesquels s’entretenait le Premier ministre ont salué cette mesure.
"C’est un signal", note David Le Bars à France Info. "Cela reste une mesure satisfaisante pour certains, moins pour d’autres parce qu’il n’y a pas d’automaticité ou de peine plancher", nuance-t-il.