Alors que la grève se poursuit dans les raffineries françaises, le carburant devient de plus en plus difficile à trouver. Vendredi après-midi, 28,5 % des stations étaient en rupture partielle de stock.
Malgré la signature d’un accord par les deux organisations majoritaires (CFE-CGC et la CFDT) avec la direction TotalEnergies, la CGT a annoncé la reconduction de la grève.
Le coordinateur pour le groupe, Eric Sellini, a affirmé que le mouvement se poursuivait jusqu’au vendredi soir dans les raffineries et dépôts pétroliers du groupe à La Mède, à Feyzin, à Flandres, à Donges. La raffinerie de Normandie, la plus importante de l’Hexagone, restera à l’arrêt jusqu’à mardi prochain, rapporte TF1.
En déplacement dans les Hauts-de-France, vendredi, la ministre de la transition énergétique a affirmé auprès de France Info que 28,5 % des stations-services en Métropole étaient en rupture partielle de carburants.
"Nous avons une situation de rupture sur un au moins un carburant dans 28,5% des stations-services" de l’Hexagone, a-t-elle déclaré. Agnès Pannier-Runacher a affirmé que l’exécutif faisait des réquisitions afin de "soulager les Français". Elle a, en revanche, précisé qu’elles sont "très ciblées et portent sur un nombre très réduit de personnels".
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