La ministre de la Santé estime que la cigarette électronique "est clairement moins toxique que le tabac". Agnès Buzyn a toutefois dénoncé un des risques du vapotage.
Un million de fumeurs ont abandonné le tabac en France. Parmi eux, nombreux ont opté pour la cigarette électronique. Une méthode qui est encouragée par la ministre de la Santé. "Nous n’y sommes pas opposés", a déclaré Agnès Buzyn en précisant que chacun est amené à trouver son bon outil de sevrage. La recette unique n’existe pas, a-t-elle ajouté, car certains ont besoin de patchs, d’autres de chewing-gum. Il y en a même qui réussissent à s’arrêter du jour au lendemain. Certains fumeurs ont toutefois besoin de la cigarette électronique pour le geste. "Nous promouvons tout ce qui peut aider à arrêter de fumer", a assuré la ministre sur Europe1.
La cigarette électronique est toutefois pointée du doigt pour sa toxicité supposée. Agnès Byzun le reconnait sur du long-terme, mais "c’est clairement moins toxique que le tabac", a mentionné la ministre. Les vapoteurs sont tout de même appelés à être vigilants, car les gens fument moins, mais ils fument toujours un peu. "Or, toutes les études montrent aujourd’hui que ce qui est le plus important dans les risques liés au tabac, c’est la durée du tabagisme, plus encore que le nombre de cigarettes fumées", a-t-elle mis en garde.
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En ce qui concerne un éventuel remboursement de la cigarette électronique comme outil de sevrage tabagique, "nous n’en sommes pas là", a répondu Agnès Buzyn. La ministre a expliqué qu’il faut encore attendre les études qui prouvent que c’est efficace et pas toxique. Dans ce cas, il serait envisageable de la rembourser par la Sécurité sociale.