Les quatre policiers poursuivis pour les violences commises contre Michel Zecler ont été mis en examen, dans la nuit de dimanche 29 à lundi 30 novembre. Deux d’entre eux ont été placés en détention provisoire.
Quatre agents de police sont mis en cause dans les violences perpétrées contre le producteur de musique Michel Zecler, le 21 novembre dernier, à Paris. Trois d’entre eux, un brigadier et deux gardiens de la paix, ont été mis en examen pour "faux en écriture publique" et "violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique". Ils sont au cœur de la vidéo de Loopsider, diffusée jeudi sur les réseaux sociaux.
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Le policier, soupçonné d’avoir jeté la grenade lacrymogène dans le studio de musique, a été mis en examen pour des "violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique" sur le producteur et neuf jeunes. Ces derniers se trouvaient dans le sous-sol du studio.
Le parquet de Paris avait requis la détention provisoire pour les trois premiers agents et un contrôle judiciaire pour le quatrième. Toutefois, le juge des libertés et de la détention a pris la décision d’écrouer deux d’entre eux, à savoir le brigadier et un des gardiens de la paix. Les deux autres ont été laissés libres, mais sous contrôle judiciaire.
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