"Je crie tout haut que Vincent, on veut l’assassiner. C’est le vrai mot", a lâché Viviane Lambert en sanglots lors d’une table ronde organisée par une ONG basée à Strasbourg en marge de la 41e session du Conseil des droits de l’homme à Genève.
La Cour de cassation a ouvert la voie à un nouvel arrêt des traitements de Vincent Lambert, vendredi 28 juin, en cassant la décision de la Cour d’appel de Paris. Les avocats des parents de Vincent Lambert ont menacé de poursuites pour "meurtre" en cas d’arrêt des soins.
Ce lundi 1er juillet, Viviane Lambert, sa mère, s’est exprimée devant l’ONU pour réclamer "secours". "Vincent n’est pas en fin de vie, Vincent n’est pas un légume", a-t-elle martelé. Le comité de l’ONU sur les droits des personnes handicapées, saisi par les parents, a demandé le 4 mai à la France de suspendre toute décision d’arrêt des soins, le temps qu’il puisse examiner le dossier sur le fond.
"La France nous a dit trois jours plus tard +nous n’appliquerons pas ces mesures provisoires+. Et bien, il y a là quelque chose d’absolument scandaleux qui justifie notre présence aujourd’hui", a affirmé l’un des avocats des parents, Jean Paillot, présent à la table ronde.