Jean Leonetti, président par intérim du parti LR a déclaré ce mercredi, sur la chaîne Cnews que l’arrêt des traitements de Vincent Lambert ne constitue "pas un assassinat".
L’affaire Vincent Lambert a provoqué tant de polémiques et de discussions sur la question de fin de vie en France, selon Le Figaro. Après avoir cassé la décision de la cour d’appel du mai dernier, la Cour de cassation a rendu possible l’arrêt des traitements de ce patient vendredi 28 juin.
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Le médecin de Vincent Lambert a engagé mardi 2 juillet un nouvel arrêt des traitements. Invité sur Cnews, le président par intérim du parti Les Républicains ou LR, Jean Leonetti a estimé que cette décision "n’est pas un assassinat". Mercredi 3 juillet, ce père de la loi régissant la fin de vie a annoncé que cette affaire est devenue un drame humain absolu. "On a une famille déchirée, on a une impasse médicale, beaucoup de gens parlent sans connaître le dossier", a-t-il souligné. Dans ce sens, il a jugé que les médecins qui ont arrêté les traitements "ont médicalement, légalement et juridiquement raison".
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À cette occasion, le président LR par intérim a signifié qu’actuellement, la médecine est très performante et permet de maintenir en vie de façon quasiment indéfinie des corps. Pourtant, le patient n’a plus de pensée, plus de conscience, plus de relation à l’autre, a-t-il renchéri. Selon ses explications, la vie biologique existe, mais trois groupes d’experts successifs ont dit qu’il n’avait pas de conscience d’exister. "La vraie question, c’est : qu’est-ce qu’il aurait voulu ?", a soutenu Jean Leonetti.
Toutefois, il a dit "comprendre" la position de la mère de Vincent Lambert. Cette dernière veut, en effet, porter plainte pour "meurtre avec préméditation" contre le médecin qui a ordonné l’arrêt des traitements. Pourtant, Jean Leonetti a assuré qu’on n’est pas obligé d’entraîner une violence qui dit que c’est un assassinat. "Ce n’est pas un assassinat", a-t-il réitéré.
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