Après les révélations de plusieurs médias sur l’espionnage de journalistes par le logiciel israélien Pegasus, une enquête a été ouverte à Paris. Le parquet l’a annoncé ce mardi 20 juillet.
Une enquête publiée, dimanche, par un consortium de médias internationaux a révélé que des journalistes, des personnalités politiques et des militants dans le monde étaient ciblés par le logiciel d’espionnage Pegasus de la firme israélienne NSO. Ce dernier peut s’introduire dans un smartphone.
Il s’avère qu’au moins 180 journalistes (y compris français), 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains et 65 chefs d’entreprise ont été espionnés par ce puissant logiciel israélien. C’est selon la présidente de la Commission européenne inadmissible. "Cela doit être vérifié", mais si c’est vrai "c’est complètement inacceptable", fulmine Ursula von der Leyen.
Après une plainte déposée par le site Mediapart, à laquelle doit s’ajouter une plainte du Canard enchaîné, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour une longue liste d’infractions. Les médias citent notamment l’ "atteinte à la vie privée", l’"interception de correspondance", l’"accès frauduleux" à un système informatique ou encore l’"association de malfaiteurs".
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