Mardi 29 mars, le président Emmanuel Macron s’est défendu d’avoir fait appel à des cabinets de conseil pour les politiques publiques. Ses détracteurs pointent notamment du doigt les contrats passés par l’État avec le cabinet américain McKinsey.
Sur les ondes d’Europe 1 dans Europe matin, le mercredi 30 mars, le ministre de l’Economie et des Finances a assuré que Bercy "a engagé une vérification fiscale" concernant le cabinet McKinsey "avant même le rapport du Sénat". Le ministre a insisté que le président Emmanuel Macron a ‘combattu’ l’évasion fiscale pendant cinq ans… l’optimisation fiscale… "il a mis en place la taxation des gens du digital et nous nous sommes même pris des sanctions de Monsieur Trump à l’époque", a-t-il rappelé.
Pour Bruno Le Maire, le président candidat a été le chef d’État européen "qui a porté avec le plus de force la taxation minimale sur les plus grandes entreprises". Il a ensuite assuré comprendre qu’Emmanuel Macron, "qui était à la pointe du combat", soit agacé par le fait que ses opposants "n’aient rien d’autres à se mettre sous la dent".
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Par ailleurs, le ministre a aussi assuré que Bercy a pris les devants, avant même que le Sénat ne publie son rapport. "Nous avons engagé une vérification fiscale sur McKinsey avant le rapport du Sénat", parce que "nous ne sommes pas nés de la dernière pluie et nous savons bien que les grandes entreprises internationales font de très grands profits en France", a-t-il avancé.
Bruno Le Maire a également maintenu que McKinsey paiera tous les impôts qu’il doit à la France.
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