Le procès de l’ancien président de La République Nicolas Sarkozy s’ouvre ce lundi. L’ancien chef d’État est jugé pour "corruption" et "trafic d’influence". Nicolas Sarkozy est également soupçonné d’avoir tenté d’obtenir des informations sur une autre affaire le concernant auprès d’un magistrat.
L’affaire Paul Bismuth ou "l’affaire des écoutes" débute en 2013. Nicolas Sarkozy est mis sur écoute par les juges dans le cadre d’une enquête sur le financement de sa campagne présidentielle de 2007. Un second téléphone de l’ancien président est mis sur écoute en janvier 2014, une ligne qu’il utilise pour échanger avec son avocat, Thierry Herzog, une ligne au nom de "Paul Bismuth".
Les juges découvrent lors des écoutes que les deux hommes semblent obtenir des informations sur la procédure de cassation en cours (Affaire Bettencourt) de la part de Gilbert Azibert, premier avocat général près la Cour de cassation.
La justice soupçonne alors Nicolas Sarkozy et son avocat d’avoir tenté d’obtenir des informations, voire d’influencer la décision de la Cour de cassation en leur faveur.
Les trois hommes, Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et Gilbert Azibert devront répondre des chefs d’accusation de "corruption" et "trafic d’influence" devant le tribunal correctionnel de Paris, du 23 novembre au 10 décembre prochain.
Il s’agit du premier procès pour "corruption" d’un ancien président de la cinquième République.
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