Nicolas Sarkozy, ancien président français, est notamment pointé du doigt pour avoir dépassé les frais de sa campagne électorale.
Dans l’affaire Bygmalion, l’ancien Chef d’état sera bien jugé. Ce jeudi matin, la cour d’appel de Paris a confirmé son renvoi devant un tribunal correctionnel en marge de l’affaire de dérapages financiers pendant sa campagne présidentielle de 2012. Il avait alors perdu contre François Hollande.
Cette décision devait être rendue le 20 septembre mais a été reportée. Me Thierry Herzog, l’avocat de Nicolas Sarkozy, a déjà indiqué un pourvoi en cassation. "Une fois pris connaissance de l’arrêt, bien sûr, je saisirai la Cour de cassation pour qu’elle dise le droit", a-t-il assuré.
Nicolas Sarkozy, âgé de 63 ans, a fait appel de l’ordonnance de février 2017 l’ayant envoyé devant le tribunal correctionnel pour ‘financement illégal de campagne électorale’. Le ténor de la Droite est poursuivi pour avoir dépassé le plafond autorisé des dépenses électorales de plus de 20 millions d’euros. Le seuil était de 22,5 millions d’euros, il a dépensé 42,8 millions, soit presque le double du plafond.
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Lors de l’audience, Me Thierry Herzog, a tenté d’affaiblir l’ordonnance du juge d’instruction Serge Tournaire. Notamment sur le fait qu’il n’y avait que sa signature sur l’ordonnance de renvoi. "Ce désaccord manifeste (entre les juges), fait rarissime pour être souligné, illustre l’inanité de cette décision", a réagi l’avocat.
Depuis, l’homme de loi a aussi évoqué une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) en défendant que son puissant client ait déjà été condamné définitivement en 2013 par le Conseil constitutionnel pour ce fait.
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(Source : Le Parisien)