Un coffre contenant des armes a disparu du domicile d’Alexandre Benalla avant la perquisition des policiers. Un avocat de la partie civile a saisi le parquet pour une investigation des juges d’instruction, mais celui-ci l’a refusé.
Alexandre Benalla, ancien collaborateur de l’Elysée est mis en examen pour "violence en réunion". Il a été filmé en train de frapper des manifestants à Paris, le 1er mai dernier, sur la place de la Contrescarpe. Durant sa garde à vue, il aurait déclaré avoir des armes légales dans une armoire forte, à son domicile. Cependant, les policiers n’ont rien trouvé lors de leur perquisition.
Devant les juges d’instruction, M.Benalla avait expliqué que des journalistes avaient identifié son domicile. Par conséquent et par souci de sécurité, il avait fait charger à un ami de chercher non seulement sa femme, mais aussi toutes ses affaires susceptibles d’être volées, notamment les armes. Des propos qui ont conduit l’avocat du syndicat policier Vigi, partie civile dans cette affaire, Me Yassine Bouzrou, à demander mardi à ce que les juges fassent également une enquête sur une "dissimulation de preuves".
Le parquet de Paris a décidé jeudi que dans le dossier Alexandre Benalla, il n’y a pas besoin de délivrer un réquisitoire supplétif puisqu’il n’était pas reproché d’une infraction sur les armes. Ce qui a emmené les enquêteurs à rechercher des preuves liées au délit présumé dont ils étaient saisis.
M.Benalla est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de détenir des armes. Il a, d’ailleurs, rapportés les siennes à la justice.
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(Source : Sud info)