Sur le plateau de RTL ce jeudi 10 octobre, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet a fait la lumière sur les contrôles effectués dans l’administration pénitentiaire. Une procédure qui a été engagée afin d’éviter tous soupçons de radicalisation.
La garde des Sceaux, Nicole Belloubet était invitée à l’antenne de RTL ce jeudi 10 octobre. La ministre de la Justice a tiré les choses au clair en détaillant les contrôles qui ont été réalisés dans l’administration pénitentiaire pour éviter tous soupçons de radicalisation. D’après la ministre, un double système de contrôle a été mis en place. Un criblage a été effectué au recrutement lors des épreuves d’admissibilité, a-t-elle ajouté. "Nous regardons si ces personnes sont inscrites dans un certain nombre de fichiers, si tel est le cas, elles ne sont pas autorisées à passer les épreuves d’admission.", a détaillé la garde des Sceaux.
En 2018, 25 personnes ont été éloignées de ces concours pour éviter les recrutements qui ne correspondent pas aux exigences souhaitées par le ministère de la Justice, a souligné Nicole Belloubet. En ce qui concerne les personnes dans l’exercice de leurs fonctions, un service du renseignement pénitentiaire a été mis en place depuis deux ou trois ans. Cette procédure permet non seulement de traiter la radicalisation des détenus, mais aussi d’intervenir auprès du personnel. "Lorsque nous avons des signalements, nous effectuons des enquêtes qui peuvent conduire à nous séparer d’un certain nombre de personnes", a noté la garde des Sceaux ajoutant que 5 personnes ont été écartées cette année.
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