La neuvième grande journée de manifestation des "Gilets jaunes" a été émaillée de violences un peu partout en France. Samedi, des journalistes ont été agressés à Rouen et Toulouse.
Beaucoup de reporters ont été pris à partie depuis le début de mouvement des "Gilets jaunes", alors qu’ils couvraient le rassemblement. Samedi 12 janvier, cela a de nouveau été le cas. Lors de l’"Acte 9", plusieurs personnes, dont certaines portant un gilet jaune, s’en sont pris à une équipe de journaliste de LCI. Comme le montre une vidéo relayée par Paris-Normandie, on voit une personne à terre, recevant des coups violents.
D’après le quotidien régional, les journalistes étaient accompagnés de deux agents de sécurité, par précaution. Blessé, l’un d’entre eux a dû être transporté à l’hôpital. Une équipe de France 3 Normandie aurait également été la cible des manifestants à Rouen, selon BFMTV.
VIDÉO @paris_normandie. Une équipe de journalistes de la chaîne @LCI ciblée par des manifestants à #Rouen. Les deux journalistes étaient accompagnés de deux agents de sécurité, dont l'un a dû être transporté à l'hôpital.
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Sur Twiter, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez a apporté son soutien aux journalistes. Il a également annoncé qu’une plainte a été déposée : "Tout est mis en œuvre pour livrer leurs agresseurs à la Justice", peut-on lire.
Soutien aux journalistes de @LCI pris pour cible à #Rouen alors qu'ils étaient accompagnés par des agents de sécurité privé : l'un d'entre eux a même été roué de coups en les protégeant. Plainte a été déposée.
Tout est mis en oeuvre pour livrer leurs agresseurs à la Justice.— Laurent Nunez (@NunezLaurent) 12 janvier 2019
Pour sa part, Christophe Castaner a sur le réseau social a rappelé qu’en France, "la presse est libre … la liberté d’informer est inaliénable" : "Violenter des journalistes, c’est attenter à l’une et à l’autre : ils devront en rendre compte devant la Justice", a-t-il ajouté.
Soutien aux journalistes de @LCI pris pour cible à #Rouen alors qu'ils étaient accompagnés par des agents de sécurité privé : l'un d'entre eux a même été roué de coups en les protégeant. Plainte a été déposée.
Tout est mis en oeuvre pour livrer leurs agresseurs à la Justice.— Laurent Nunez (@NunezLaurent) 12 janvier 2019
A Toulouse, une journaliste de la Dépêche du Midi, qui se trouvait dans sa voiture de fonction, a également été victime de violences. Un groupe de manifestants l’aurait menacée de viol, selon Le Figaro. Le rédacteur en chef adjoint du quotidien régional, Lionel Laparade a expliqué sur Twiter, que la victime a réussi à leur échapper grâce à deux "Gilets jaunes".
Deux reporters de l’AFP auraient été aussi menacés, alors qu’ils filmaient des accrochages, à Toulon, dans le Var.