Claude Paris/AP/SIPA
Les « Gilets jaunes » hésitent entre Bourges et Paris pour l’Acte 9 du mouvement ce samedi.
Pour l’acte 9 des « Gilets jaunes » samedi, les manifestants hésitent entre Paris et Bourges pour faire leur mobilisation. En affichant son intention de retourner à Paris, Éric Drouet a pu recenser 3 000 participants et 15 000 personnes intéressées jeudi. Par ailleurs, d’autres leaders comme Priscillia Ludosky et Maxime Nicolle ont opté pour Bourges dans la préfecture de Cher avec 2 400 participants et 12 000 personnes intéressées sur Facebook. « Cette ville est un peu moins connue des forces de l’ordre pour éviter l’encerclement et que la tension monte », a expliqué l’intérimaire à Konbini. Comme les autres samedis, le lieu de rassemblement sera connu au dernier moment, a-t-on annoncé sur Facebook, selon LCI.
Au micro de France 3 Centre-Val de Loire, le maire de Bourges s’est dit inquiet en cas de manifestations dans sa ville. Il a ainsi pris des mesures radicales en enlevant les horodateurs et les illuminations de Noël installées sur le giratoire de l’ancienne Maison de la Culture. Mais aussi, l’hôtel de ville et son parking ainsi que musées berruyers seront fermés.
De son côté, la préfecture du Cher a mis en garde contre une manifestation non déclarée ce samedi 12 janvier. Sur Twitter, il a décrit un attroupement dangereux à risques aussi bien pour les participants que les organisateurs.
En deux mois, le mouvement des « Gilets jaunes » a été émaillé de beaucoup de violences en ne citant que les différentes interpellations, l’intrusion dans le ministère du porte-parole Benjamin Griveaux. Mais il y a aussi les menaces envers des députés de la majorité, l’ex-boxeur Christophe Dettinger qui a frappé des gendarmes. Toutes ces violences sont restées gravées dans les esprits de chaque citoyen et que les relations entre les « Gilets jaunes » et les médias se dégradent de jour en jour.
Malgré la mise en place du grand débat national, le mouvement des « Gilets jaunes » se poursuivent avec un certain rebond. Pour ce samedi alors, un dispositif de sécurité considérable sera mobilisé avec 80 000 policiers et gendarmes dont 5 000 à Paris, selon le Premier ministre, Édouard Philippe. L’exécutif s’affiche ainsi intransigeant avec la préparation d’une nouvelle loi anticasseurs à l’image de celle antihooligans réclamée par des syndicats de policiers.