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Les forces anticipent déjà l’acte 9 du mouvement des Gilets Jaunes ce samedi 12 janvier. Le dispositif de sécurité est renforcé pour cette journée.
Les Gilets Jaunes poursuivent leur mouvement ce samedi 12 janvier. Après une baisse de la mobilisation pendant la période des fêtes, elle a été renforcée samedi dernier. Pour l’acte 9, les autorités s’attendent à une mobilisation "plus forte" et à "plus de radicalité". Éric Morvan, le directeur général de la police nationale (DGPN) a déclaré sur France Inter que le niveau de mobilisation pourrait revenir à celui d’avant les fêtes de Noël. Dans la capitale, "nous pensons que la mobilisation sera plus forte que samedi dernier d’une part et que le comportement au sein des groupes qui seront présents sera marqué par plus de radicalité, plus de tentations de violences", a de son côté affirmé Michel Delpuech, le préfet de police de Paris, sur CNews.
Le dispositif de sécurité prévu pour l’acte 9 des gilets jaunes sera exceptionnel à l’instar de son niveau de la mi-décembre, a souligné le préfet. Dans toute la France, 80 000 policiers et gendarmes seront déployés, dont 5 000 dans la capitale avec "14 véhicules blindés sur roues de la gendarmerie". Face aux éventuels débordements des manifestants, les forces de l’ordre ont fixé un objectif précis : "quadriller, être mobile, être réactif, interpeller très vite dès que des dérapages se produisent", a expliqué le préfet sur le récit de RTL.
Les rues de Paris seront sillonnées par des "détachements d’intervention rapide", notamment composés de fonctionnaires des brigades anticriminalité (BAC). D’après Michel Delpuech, les policiers et les gendarmes sont appelés à effectuer des "contrôles en amont", pour "identifier les personnes qui viennent en portant dans leur sac des armes par destination", mais aussi "des objets de protection qui marquent une volonté offensive", comme les "gants à coques". Enfin, les engins de chantier doivent limiter leur présence sur la voie publique.