Un rapport révèle que le fait d’accoucher dans une petite structure présenterait un risque vital plus sérieux.
Accoucher dans une petite structure proche de chez soi ou bien dans un grand établissement ? Un rapport a été présenté à l’Académie nationale de médecine à Paris. Comme le rapporte RTL, ce document pointe plusieurs failles dans 110 maternités de type 1. Dans ces établissements, le pédiatre, l’obstétricien, l’anesthésiste sont seulement d’astreinte, et il n’y a qu’une seule sage-femme. Par ailleurs, il faut savoir que ces maternités suivent des grossesses sans risque, et font moins de 1 000 accouchements dans l’année.
Selon l’étude, ces structures manquent cruellement de personnel, et font face à des fermetures temporaires. Elles ont aussi recours à des intérimaires qui ne permettent pas d’assurer des soins de qualité.
> À lire aussi : Sondage : un non-désir d’enfant pour 25 % des femmes en âge de procréer
"Une enquête de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a démontré qu’une dame qui accouchait dans un établissement de moins de 1 000 accouchements et qui a recours à l’intérim s’exposait à un risque vital qui est plus important que si elle accouchait dans une structure normalement staffée", a expliqué le Professeur Yves Ville, chef du service de gynécologie de l’hôpital Necker à Paris, à RTL.
Le document préconise le regroupement des petites structures avec des maternités plus sécurisées. "Les femmes continueraient à y être suivies pendant la grossesse, mais elles n’y accoucheraient plus", relaie le média source.
Le plan évoque aussi une prise en charge du transport et d’un hébergement à l’hôtel pour les femmes qui se trouvent trop loin d’une grande structure.
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re