Mourad ALLILI/SIPA
D’après une enquête de l’Unicef révélée par RTL, 20% des Français envisagent d’offrir une carte de vœux à certains proches à Noël plutôt qu’un cadeau, dans le but de limiter leurs dépenses.
Alors que la période des fêtes approche, 20 % des personnes interrogées, soit 1 sur 5, déclarent envisager d’offrir une carte de vœux plutôt que des cadeaux à certains de leurs proches pour Noël. De ce groupe, 32 % considèrent cette option comme une opportunité de réduire leurs dépenses. Les jeunes de moins de 35 ans sont plus enclins à considérer cette option, avec 38 % d’entre eux favorables, en comparaison avec seulement 10 % des personnes âgées de 50 ans et plus. De plus, les personnes sans emploi (36 %) ainsi que celles dont les revenus mensuels du foyer sont inférieurs à 2 000 euros (30 %, par opposition à 15 % pour les foyers gagnant 2 000 euros ou plus) sont également plus enclines à choisir cette alternative.
De manière encore plus symbolique, les parents ayant des enfants de moins de 18 ans dans leur foyer envisagent davantage d’offrir des cartes de vœux plutôt que des cadeaux pour les fêtes, avec un pourcentage de 30 %.
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En cette saison empreinte de partage et de générosité, nombreux sont ceux qui ressentent le désir de penser aux autres et d’accomplir des actions bienveillantes. Si l’idée de rédiger des cartes se présente, 6 personnes sur 10 préféreraient opter pour des cartes solidaires. Depuis 2014, les cartes de vœux destinées à la France ne sont plus fabriquées en Chine, mais à Saint-Martin-Belle-Roche, près de Mâcon, en Saône-et-Loire, dans l’usine Editor.
RTL souligne d’ailleurs que chaque année, 4 millions de cartes Unicef sont vendues, totalisant ainsi 40 millions au cours des dix dernières années, toutes fabriquées en France. Ceci contribue à un chiffre impressionnant de 5 milliards de cartes de vœux vendues par l’Unicef depuis 1949. Un simple sachet de cartes de vœux peut financer diverses initiatives, telles que l’achat de 60 doses de vaccin contre le tétanos néonatal, 600 tablettes contre l’anémie, 240 crayons à papier ou encore 48 savons.
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