Dans la soirée du mardi 30 juin, Airbus a annoncé la suppression de 15 000 emplois, dont 5 000 en France, pour assurer sa survie face à la crise liée à la pandémie de coronavirus.
Ces derniers mois, la crise liée au coronavirus a entraîné une baisse de 40 % du trafic aérien, mais aussi une chute de 40 à 60 % de la demande en avions neufs pour au moins les trois prochaines années, selon les informations relayées par Le Figaro.
En réponse à cette crise, Airbus a dévoilé son "plan d’adaptation", mardi 30 juin. L’avionneur a annoncé la suppression d’"approximativement 15 000 postes", soit 11% de ses effectifs dans le monde. La France et l’Allemagne sont les pays les plus touchés, avec respectivement 5 000 et 5 100 départs prévus "au plus tard à l’été 2021", selon les médias.
A ce stade, des "mesures forcées" ne sont pas exclues, mais Airbus veut néanmoins les éviter. Le géant mondial a assuré qu’il "travaillera avec ses partenaires sociaux pour limiter l’impact de ce plan". Il compte recourir aux retraites anticipées, aux départs volontaires ainsi qu’au chômage partiel de longue durée.