En raison des inégalités salariales persistantes, les femmes vont commencer à travailler "gratuitement" à partir de ce mercredi 3 novembre, ont indiqué "Les Glorieuses", un collectif féministe.
Dans un communiqué, "Les Glorieuses" ont révélé que les femmes "travaillent gratuitement" à compter de ce mercredi 3 novembre, à 9h22 (heure métropolitaine) jusqu’à la fin de l’année. Une situation au détriment de la femme qui est consécutive aux inégalités salariales persistantes. Dans la foulée, le collectif féministe incite les candidats à la présidentielle 2022 à faire le nécessaire pour résorber cet écart de salaire entre les hommes et les femmes.
Les calculs de la date et l’heure à partir desquelles les femmes vont commencer à travailler "gratuitement" ont été obtenues à partir de statistiques européennes (publiées tous les ans depuis 2015) sur l’écart de salaire entre les femmes et les hommes en France. L’économiste Rebecca Amsellem, fondatrice des "Glorieuses", a fait remarquer que : "L’inégalité salariale se creuse", rapporte Varmatin.com.
Cette responsable a aussi indiqué que "des mesures concrètes doivent être mises en place dès aujourd’hui afin d’éviter d’attendre 2234 pour voir naître l’égalité salariale".
> Emploi : les inégalités entre les femmes et les hommes cadres sont nombreuses
Parmi les mesures que "Les Glorieuses" proposent pour résorber les inégalités salariales homme-femme figurent l’accès des entreprises aux subventions et marchés publics qui doit être conditionné à des progrès en la matière.
Elles proposent aussi la revalorisation des salaires des emplois où "les femmes sont les plus nombreuses" (infirmières et les sages-femmes, etc.), elles sont également en faveur d’une durée du congé paternité similaire à celle du congé maternité.
> Notre dossier sur l’inégalité salariale homme-femme.