En réponse à deux nouvelles journées de grève, la direction d’Air France rejette la demande d’une augmentation générale des salaires de 6%.
Onze syndicats d’Air France, tous métiers confondus, ont lancé un appel à deux nouvelles journées de grève les vendredi 23 et 30 mars prochain. Un mouvement qui entre dans le cadre d’une nouvelle demande d’augmentation générale des salaires de 6%. Le PDG du groupe Jean-Marc Janaillac a mis les choses au clair dans un entretien accordé ce dimanche au JDD. "Nous ne pouvons pas aller plus loin", a-t-il déclaré soulignant que des propositions réalistes ont déjà été faites pour éviter ce mouvement de grève.
Jean-Marc Janaillac insiste sur le maintien du dialogue afin de trouver une issue aux problèmes. D’après toujours ce patron d’Air France-KLM, la direction de la compagnie a déjà proposé aux personnels une mesure d’augmentation générale. Celle-ci est composée d’un doublement de l’intéressement ainsi qu’une compensation de perte de pouvoir d’achat pour les salariés concernés. "Je ne veux pas sacrifier l’avenir d’Air France en mettant en péril nos atouts", a souligné le dirigeant d’entreprise qui met en avant l’énorme retard accumulé par la compagnie par rapport à ses concurrents. En effet, à la suite d’une précédente journée de grève, le 22 février, un quart des vols a été annulé.
Pour conclure, le PDG du groupe a confié qu’il comprenait le sentiment d’injustice des salariés qui ont fourni des efforts. "Mais je le regrette vis-à-vis de nos passagers et de nos salariés", a-t-il indiqué.