Le "droit à l’oubli" est entré en vigueur dans l’Union Européenne, en mai 2014. Au bout de trois ans, le bilan dressé par Google fait état de 43% de requêtes de suppression d’URL acceptées.
L’Union Européenne a commencé à appliquer le ‘droit à l’oubli’ en mai 2014. De son côté, Google vient de rendre public son bilan en lien avec les demandes de suppression d’URL.
Selon les données chiffrées fournies par le moteur de recherches, 43% des requêtes de suppressions d’URL ont abouti. Ce qui signifie près de 900 000 liens ont donc été supprimés. Depuis l’application du processus, Google aurait reçu près de 2,1 millions de liens faisant l’objet d’une requête de ‘droit à l’oubli’.
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Parmi les requérants au ‘droit à l’oubli’ figurent des réseaux sociaux, des annuaires et aussi des particuliers. Quelques 655 000 individus ont eu recours à ce droit.
Chez les requérants qui ne sont ni des réseaux sociaux, ni des annuaires, 89% des requêtes ont été déposées par des simples particuliers. Pour les 11% restants, 40% d’entre eux sont des mineurs contre 21% des entreprises. Près de 21% d’entre eux sont des hommes politiques ou des fonctionnaires et aussi 14% de personnalités publiques "ne relevant pas de l’État".
(Source : europe1.fr)