Ghyslain Wattrelos, père et époux de victimes du crash aérien du Boeing disparu en 2017, se bat pour que la mémoire de ses proches ne soit pas oubliée. D’après lui, les autorités cachent plusieurs informations concernant les véritables raisons de cet accident.
La femme et les deux enfants de Ghyslain Wattrelos étaient à bord du vol MH370 de la Malaysia Airlines quand le crash aérien a eu lieu. Depuis tout ce temps, les recherches n’ont rien donné. Alors que l’histoire est en passe d’être oubliée, l’homme a écrit une lettre au président de la République pour lui demander de recentrer les priorités sur cette affaire. Invité de Maxime Switek dans la matinale d’’Europe 1’, l’homme a déclaré que le gouvernement avait laissé beaucoup de zones d’ombres dans cette affaire. "Il est évident depuis l’été dernier que la France a des données, des informations qu’elle n’a jamais données aux enquêteurs", soutient le proche des victimes qui a publié le mercredi 28 février 2018 ’Vol MH370, une vie détournée’ aux éditions Flammarion.
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D’après les dires de Ghyslain Wattrelos, les photos françaises sorties par l’Australie pour déterminer de nouvelles zones de recherches du Boeing dataient déjà de trois ans. "J’avais vu les autorités françaises un mois avant qui m’avaient dit : ’nous n’avons rien’. Pourquoi ?", interroge-t-il. L’homme pousse d’ailleurs plus loin sa théorie. D’après ses dires, plusieurs autres États ont des informations. "Pour les États-Unis, le FBI est allé dès le lendemain mener l’enquête sur place. Ils ont pris le simulateur de vol du pilote et ne l’ont jamais redonné. Boeing n’a jamais rien donné. Et en Angleterre, Immarsat (société spécialisée dans la téléphonie par satellite, qui permet notamment de localiser les avions NDLR) refuse de sonner ses informations", relève-t-il.
Par rapport à cette opacité quant à l’affaire du crash aérien du vol de la Malaysia Airlines, l’homme a sa propre théorie. Ainsi, d’après lui, l’avion aurait été abattu, mais pour des raisons qui restent encore obscures. Pour l’homme donc, les autorités mondiales cachent volontairement certains détails pour ne pas avoir à dire la vérité. "C’est le plus vraisemblable. Un avion qui tombe dans l’eau, on retrouve des débris flottants. Ce qui est extrêmement troublant ici, c’est que l’on n’a pas retrouvé un seul débris flottant sur l’eau", évoque Ghyslain Wattrelos. L’homme espère que cette nouvelle action autour de l’enquête sur le vol MH370 de la Malaysia Airlines permettra à d’autres langues de se délier.
Source : Europe 1