Le président de la République française a émis le souhait d’un service national universel "obligatoire autour du trimestre". La durée pourrait toutefois s’allonger s’il y a intégration à un service civique.
Au cours d’une rencontre avec l’Association de la presse présidentielle, Emmanuel Macron a dévoilé ses projets quant au service national universel. Ainsi, le président de la République française a souhaité, mardi 13 février 2018, que ce service soit "obligatoire". Il durera "autour du trimestre" et peut même s’étendre jusqu’à six mois quoique cette dernière échéance n’ait pas encore été clairement établie.
Pour le chef de l’État français, le service national sera ouvert aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Emmanuel Macron a également fait mention d’une forme "civique" pouvant avoir "une ouverture sur la chose militaire". D’après les détails donnés, ce service "aura un coût, mais je ne pense pas qu’il soit prohibitif. Il ne s’agit pas de recréer des casernements massifs".
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Cette prise de parole d’Emmanuel Macron vient couper court aux nombreuses contradictions qui planent sur le sujet du service national universel. Elle vient ainsi infirmer les déclarations de la ministre des armées, le 9 février. Au micro de France Inter, Florence Parly a en effet déclaré que le service n’aura pas de caractère obligatoire "au sens où les gendarmes viendraient rechercher le réfractaire." L’annonce de service national universel et obligatoire devance la publication d’un rapport parlementaire sur le service national universel par les députées Marianne Dubois (Les Républicains, Loiret) et Émilie Guerel (La République en Marche, Var). Ce document s’opposerait justement au service national et préconiserait à la place l’instauration d’un "parcours citoyen". Ce nouveau dispositif concernerait les jeunes de 11 à 25 ans.
Source : Le Monde, Le Figaro